La Commission Malraux à l’Elysée
Réalisé en partenariat avec Le Journal du Parlement et le Club de la Table française dans le cadre du FIPC, le Grand Prix de la photographie du Patrimoine Gastronomique 2016, s’est déroulé sous le haut patronage du Président de la République, François Hollande, avec une remise à l’Elysée, en présence du Chef de l’Elysée, Guillaume Gomez.
Le déjeuner de jury, au restaurant de la Maison-Blanche, sur le toit du Théâtre des Champs-Elysées, a réuni de nombreuses personnalités politiques (avec pour la première fois, Patrick Bernasconi, le Président du Conseil Economique, Social et Environnemental, la 3ème Assemblée de la République) et de nombreux représentants des médias.
Dans son éditorial pour le programme du Festival, le Secrétaire Général, Olivier de Tilière avait pour sa part, souhaité rappeler l’importance de cette année placée sous le signe d’André Malraux…
Patrimoine, gastronomie et politique…
2016 restera comme l’année Malraux.
Par le 40e anniversaire de sa disparition et par le 20e anniversaire de son entrée au Panthéon, à la demande du Président Jacques Chirac. Je me réjouis donc, doublement, que, cette année, le FIPC ait eu l’idée de réunir la table et la politique.
D’abord parce que Malraux a été le premier a élargir le champ du patrimoine, «de la petite cuillère a la cathédrale» et qu’il n’a pas craint, le premier, de procéder au classement de quelques-uns de nos restaurants les plus prestigieux.
Ensuite, parce que notre Commission, fondée dans le cadre des commémorations nationales pour le cinquantenaire du ministère de la Culture, décerne, depuis la création du FIPC, le Grand Prix de la Photographie du Patrimoine Gastronomique, avec le Journal du Parlement et que, cette année, le parrain de la cérémonie de remise est le chef des Cuisinés de la Présidence de la République, symbole de cette gastronomie française classée au patrimoine mondial de l’Unesco.
Enfin, parce que le lauréat, qui recevra un Diplôme de Mérite et de Prestige National, par délégation du Comité de France, entrera ainsi dans le cercle très fermé des plus grands noms, emblèmes de Pexcellencé et du rayonnement international de notre pays.
C’est à table que l’on gouverne proclamait pour sa part Bossuet.
Les célèbres « Bonnes Tables dé la Politique » du Journal du Parlement, auxquelles collaborèrent les plus belles plumes de la presse française, en apportent à chaque numéro de nouveaux témoignages. Uune d’entré elle n’est-elle d’ailleurs pas élue: « table de la session » ?
Nul doute que cette édition du Festival International de la Photographie Culinaire, contribue, elle aussi, à souligner avec Brillat-Savarin que la destinée des nations dépend de la manière dont elles se nourrissent…